Pour la sécurité de l’emploi la phrase « va à l’école, obtient ton diplôme et trouve un bon emploi » a navigué dans le temps et de génération en génération. La sécurité d’emploi est entrain de disparaître et les caisses de retraites sont trouées. Le monde a changé et continue encore plus avec la pandémie du Covid-19. Le marché du travail n’a plus retrouvé son niveau d’avant crise de 2008. Cette pandémie a installé une crise sans précédent. Elle a mis au chômage en quelques semaines des millions de personnes partout dans le monde. Rien qu’aux États-Unis, les données sur le chômage sont accablantes, près de 39 millions d’américains sont sans emploi en 9 semaines. Cependant, les entrepreneurs traversent également une période difficile. Mais ils ont le soutient de leur gouvernement. Des enveloppes garanties par les Etats sont mises à leur disposition pour les soutenir. S’ils n’arrivent pas à rembourser, leurs dettes seront remboursées par le gouvernement via les taxes. Ci-dessous, vous trouverez pourquoi de nos jours, il est plus risqué d’être salarié qu’entrepreneur et les différentes opportunités créées par la pandémie pour les salariés et leurs employeurs.
Les points abordés
- Définition de la sécurité d’emploi
- Pourquoi est-il risqué d’être salarié
- L’entrepreneuriat, dure aventure mais plus facile qu’auparavant
- Les crises créent des opportunités
- L’entrepreneuriat, le chemin des hauts et des bas
Définition de la sécurité d’emploi
Selon Wikipédia la sécurité d’emploi est « la probabilité qu’une personne conserve son emploi ; un emploi avec un haut niveau de sécurité est tel qu’une personne avec l’emploi aurait une petite chance de le perdre. »
Pourquoi est-il risqué d’être salarié
La sécurité d’emploi est entrain de disparaître : pour chaque crise, que ça soit une crise financière ou une crise sanitaire, les salariés sont toujours ceux qui doivent être sacrifiés. Il y a 20 ans en arrière, le contrat à durée indéterminée (CDI) garantissait l’emploi à vie. Il était juridiquement contraignant et donnait une sécurité financière complète à l’employé et à sa famille pour le reste de leur vie. Ce n’est plus le cas, des réformes se sont multipliées ces dernières années en faveur des employeurs en allégeant les conditions de rupture de contrats. Pour donner un exemple sur les crises récentes, le licenciement économique qui permet à un employeur de licencier son salarié pour motif économique. Les salariés ne sont pas ceux qui créent les crises financières mais c’est eux qui payent les prix. Les crises de 2000 et de 2008 sont causées par des élites financières qui ont créé des produits toxiques. Et pendant ces crises, ils ont gagné des bonus, des milliards. De l’autre côté, des milliers d’emplois sont supprimés, des familles brisées, des rêves tombées à l’eau. Aujourd’hui, la pandémie prend place et met au chômage des millions de personnes. Parmi eux, certaines ne retourneront pas à leur poste.
Fin de l’âge de l’industrialisation : Aujourd’hui certains secteurs sont menacés et d’autres connaissent une expansion. La dernière décennie a vu des milliers d’emplois supprimés. La grande partie de ces emplois sont issus des activités industrielles, artisanales. Contrairement à ces secteurs, les secteurs liés à la technologie connaissent une croissance exponentielle. Ce changement s’accélère avec la pandémie. Elle a créé une nouvelle manière de travailler. Les entreprises les moins impactées sont celles qui ont la possibilité de travailler à distance. Parmi les plus impactées figurent les entreprises industrielles et artisanales. Les suppressions de postes s’accéléreront, car le 5G, l’intelligence artificielle et les robots sont en chemin.
Dépendre de son employeur : quand on est salarié, notre sécurité financière dépend de notre employeur. S’il ne vous rémunère pas, le monde s’effondre sur vous. Il ne vous rémunère pas par rapport à la valeur que vous créez mais pour le temps que vous passez à réaliser ses objectifs. D’autant plus que les crises ont de lourdes conséquences. Elles poussent les entreprises à faire l’impossible pour survivre. La récession de 2008 a causé des suicides, des familles brisées et des SDF. C’était une surprise pour certains d’être licenciés car ils pensaient que leurs postes étaient déjà acquis à vie. Cette crise a été aussi un déclic pour d’autres. Aujourd’hui on est face à une crise plus large et plus profonde. On parle plus de récession mais de dépression pour les mois à venir. Par exemple Renault a récemment annoncé la fermeture de certaines de ces usines en France. C’est le cas également pour Uber qui a annoncé la réduction de son staff de 20%, soit la suppression de plus 3000 postes. C’est le pire des moments pour un salarié.
Des retraites incertaines : Qu’est-ce que vous ferez si vous apprenez que les caisses de retraites et d’assurances sont vides ? Les retraites sont devenues un grand problème pour les gouvernements. Il ne concerne pas seulement la France mais il s’agit d’un problème mondial. Les krachs boursiers, les taux d’intérêts négatifs et la mauvaise gestion des caisses de retraite et pensions ont fortement impactés les portefeuilles. Les sociétés en gestion de ces fonds ont vu leur portefeuille baissé de plus de 60%. Par exemple aux Etats-Unis, les caisses de retraite de l’Etat du Kentucky ont perdu 90% de leurs fonds, pour 100 dollars promis, le futur retraité ne touchera que 9 dollars. Cotiser pendant 30 ans pour ensuite réaliser que vous toucherez moins que ce qui vous a été promis.
L’entrepreneuriat, dure aventure mais plus facile qu’auparavant
Internet : Il n’a jamais été autant facile d’être entrepreneur dans toute l’histoire de l’humanité qu’aujourd’hui. Cela ne veut pas dire que l’entrepreneuriat est facile. En effet internet, cette magie qui a bouleversé nos vies offrent des opportunités illimitées pour ceux qui aspirent entreprendre. Aujourd’hui il possible de vendre ses produits ou services à des personnes que vous n’avez jamais rencontrées et qui vivent aux quatre coins du monde. Vous n’avez plus besoin de vous déplacer pour vendre, vous avez seulement besoin d’internet. Plus besoin d’aller dans les marchés physiques. Des marketplaces comme Shopify, Facebook ou Amazon, vous permettent de vendre depuis chez vous. Il est possible également de créer votre propre site web en moins de 30 minutes.
Les smartphones : ils ont transformé nos vies. Ils sont devenus indispensables aux quotidiens. Ils sont encore plus indispensables pour les entrepreneurs. Aujourd’hui il est possible depuis son smartphone de créer son produit ou service, d’être en interaction en temps réel avec des millions de personnes, de créer son propre « brand ». Il y’a 20 ans tout cela était impossible, il n’y a plus de frontières pour offrir ses services ; on peut toucher des millions de personnes depuis son smartphone.
Facile de se former : il n’y a plus d’excuses lorsqu’on est déterminé et responsable à 100% de sa vie. Vous n’avez plus besoin de vous inscrire dans une école ou université pour développer des compétences. Aujourd’hui vous pouvez vous former même gratuitement à des milliers de kilomètres. Des plateformes comme YouTube, on peut y trouver des experts qui offrent des contenus de qualité et gratuitement. C’est le cas également pour Udemy qui est payant mais qui permet de se former depuis chez vous sur votre canapé à partir d’un smartphone.
Les crises créent des opportunités
On ne peut pas que la pandémie soit une bonne chose, sachant que des personnes sont entrain de mourir et qu’elle cause des traumatismes pour certaines mais c’est un tournant pour l’histoire de l’humanité : fin de l’âge de l’industrialisation et début de l’âge de l’information. C’est un tournant parce que, à la fin de cette pandémie :
Certains employeurs se rendront compte qu’il est possible de faire du télétravail tout en étant productif. Ils sauront qu’il est possible de télé-communiquer et que la technologie est un outil puissant. Les entreprises doivent faire cette transition avec la digitalisation.
Pour les salariés c’est aussi un moyen pour faire de la rétrospection et savoir qu’il est possible de travailler depuis chez soi. D’autres se rendront également compte qu’il est tout à fait possible de créer sa propre activité.
L’entrepreneuriat, le chemin des hauts et des bas
Responsable de sa destinée : Être entrepreneur est un état d’esprit, de se contrôler et d’être responsable de sa destinée, de ne pas dépendre de l’état ou d’un employeur, de ne pas travailler 30 ans pour après bénéficier de la retraite et du soleil. Il est maître de son destin et n’a rien à perdre.
Créateur de valeur : les entrepreneurs sont des créateurs de valeur. Ils apportent de la valeur à la société. Ils créent des emplois, ils inventent et innovent. Ils travaillent plus de 80 heures par semaines pour le bien de la société.
Preneur de risque : « Celui qui ne qui ne prend pas de risque travaillera toujours pour celui qui en prend ». Les entrepreneurs sont des preneurs de risque. Le monde est plein d’opportunités et seulement ceux qui sont déterminés peuvent les découvrir. L’entrepreneur n’a pas peur du risque. Il prend en main son destin et ne dépend pas d’un employeur ou de l’Etat. En prenant des risques, il découvrira, il échouera et il apprendra.
Apprendre et progresser avec l’échec : éviter l’échec c’est éviter le succès. En effet, l’échec est le meilleur moyen d’apprendre. C’est ce qui différencie le monde entrepreneurial et le monde salarial. L’école nous dit que l’échec est mauvais et c’est pour les perdants, dans la vraie vie l’échec est le moyen le plus efficace pour réussir. De Thomas Edison à Elon Musk, personne n’a connu le succès sans échouer. Ce n’est qu’une étape vers le succès car il nous redirige vers nos objectifs.
C’est le moment de se poser des questions sur l’avenir, sur le monde post Covid-19, quelles sont les opportunités ? Cette pandémie nous a forcé au changement. Les écoles, les gouvernements, les grandes institutions, les entreprises ont dû s’adapter. Les grands changements créent de grandes opportunités.